The Moons, A french review.

Le second album de The Moons est un ovni sonore, une sorte d'énigme musicale qui ne se comprend qu'à l'aune des codes mod et psyché anglais du milieu des sixties, treize titres exécutés avec brio par le groupe d'Andy Crofts, claviériste de Paul Weller, ici lead singer et songwriter. Passés par la case Pretty Green et Merc, mis en avant par Bradley Wiggins qui avait fait de Fables Of History la bande son de sa victoire au Tour de France, The Moons offrent donc un échantillon vintage qui aurait certainement pu être l'album de l'automne 1967.

Fables Of History s'ouvre donc avec Be Not Me, titre kinksien classieux qui fera sans aucun doute les belles heures de quelques mod allnighter londonienne. Simple et efficace, il définit en trois minutes et vingt-cinq secondes la quintessence du garage britannique. Forever Came Today, tout commeDouble Vision Love, devrait plaire aux inconditionnels des Beatles période Revolver : basse mise en avant, mélodie indélébile, des classiques en puissance.

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