2012/11/05
Get Well Soon in France, a review by Vanoo.
Un bref interlude au bar artistiquement lumineux du Grand Mix, une conversation passionnée avec des fans purs et doux de Get Well Soon et nous embarquons pour la deuxième étape du voyage sonique avec le spleen enchanteur et onirique, cristallin et ciselé, de Konstantin Gropper, musicien allemand de formation classique, leader crooner du groupe pop délicat. Nourri d’influences qui vont manifestement de la musique de film au grand orfèvre de la ballade pop qu’est Scott Walker, il les absorbe pour les dompter et les faire siennes.
Six sur scène, entourés de multiples instruments d’essence parfois étrange, les musiciens ont magnifiquement orchestré l’ensemble, le terme prenant ici tout son sens. Le chanteur sombre et ostensiblement perfectionniste, aux postures intrigantes, laisse une jolie place à sa sœur pour des chœurs sublimes et lyriques qu’elle accompagne volontiers d’un jeu personnel de tambourin, violon ou même de mandoline. Si Konstantin cherche, gentiment agacé, à accorder correctement sa guitare à plusieurs reprises, c’est pour dialoguer en toute justesse avec son homme orchestre qui agrémente parfaitement la sonorité riche du groupe en passant de l’idiophone à la trompette sans sourciller. L’accordage, quand on songe au style arpégé et aérien du groupe, ça ne souffre pas le demi-ton d’écart. Le batteur enchante réellement par un jeu d’une étonnante complexité polyrythmique, aux balais comme à la baguette, et offre à l’envi martèlement musical ou douceur singulière au service de la musique du groupe. Comme souvent lorsqu’on décèle un vrai projet d’ensemble, quand chacun baisse la garde son ego pour servir la musique seule, le groupe est extrêmement cohérent. La suite ICI.
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