2012/11/02

Suzanne Vega Live, une revue pour LilleLaNuit. Lens, Le Colisée.


Suzanne Vega a tutoyé de tels sommets en 1996 qu’on l’a, comme parfois quand un artiste publie un chef d’œuvre qui semble insurpassable, étrangement abandonnée… Ce n’est pas réellement conscient, nous nous demandons simplement s’il est bien nécessaire d’écouter autre chose mais résumons : cette année là, 1996, Suzanne publie le somptueux Nine objects of desire et connaît l’une de ces périodes de grâce où tout est réuni. Elle est l’épouse de Mitchell Froom, qui produit l’album et qui a su faire du diamant folk un autre bijou plus pop voire électronique avec 99°9F, ils viennent d’avoir une fille, Ruby, les musiciens qui sont sur l’album semblent s’être donné le mot pour être à leur meilleur et on y croise même à côté de Tchad Blake ou Jerry Marotta (Paul McCartney), les Attractions de Costello venus enluminer l’album. Un chef d’œuvre qui la faisait entrer dans une toute autre catégorie que la folkeuse introspective new yorkaise, brillante, qu’elle était jusque là, lorsque l’Europe avait accueilli à bras ouverts Marlena on the wall et autre Luka..


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